Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.
      Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
      D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
      Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
      L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
      Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.
Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
      L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
      L. Mais ils insistaient à grands cris,