… A la suite et comme les Mages !… Jésus était né à Bethléem en Judée, Au temps du roi Hérode… II y alors Hérode, le roi, en son palais. Apprenant la nouvelle, il est pris d'inquiétude, comme tout Jérusalem… II convoque tous les scribes et tous les chefs des prêtres qu'il y a dans son pays. Et tout ce monde tremble !… Les hommes de pouvoir ont peur de perdre leur trône. Les intellectuels ont peur que leur savoir ne soit remis en question… Et les hommes de religion, tellement habitués à croire qu'ils possèdent, eux seuls, la vérité, ont peur pour leur prestige et leur autorité… Et, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? … Eux, ce sont des païens, qui viennent de l'Orient : ils cherchent !... Tu nous appelles tous, Seigneur, à partir à ta recherche… A la suite des Mages, marchent, en un long cortège, les hommes et les femmes d'aujourd'hui, ceux et celles qui ont cru voir là-bas une lumière briller et cherchent confirmation. Ce sont aussi ces théologiens d'aujourd'hui qui ne se contentent plus de tant de certitudes, et qui continuent à chercher… Ce sont ces hommes et ces femmes d'aujourd'hui qui entendent confronter les paroles que l'on dit aux actes que l'on pose… Et tout ce monde qui te cherche… Souvent tu m'appelles, Seigneur, et tu m'invites à venir à toi. Mais à travers les événements de ma vie, je ne sais pas voir ton étoile, je ne fais pas attention aux signes que tu m'adresses, pour que je parte à ta recherche à l'exemple des Mages. Entrant dans la maison, ils virent l'Enfant avec Marie… II y a surtout toi, Seigneur Jésus, que les mages découvrent tout au bout de leur route. Et voilà que tu n'as rien du tout d'un Dieu ou d'un roi qui aurait palais et trône, et prêtres et laquais… Mais un petit enfant, frêle comme le pauvre et fragile comme l'homme. Alors les mages mettent pied à terre, et ils tombent à genoux devant le miséreux qui n'a même pas une pierre où reposer la tête, devant l'étranger qu'on jette hors de la ville, devant la victime qu'on accrochera à une croix… Et pour ce pauvre Dieu, on n'a jamais fini de marcher.