(10-11 octobre 2020 - 28e dimanche A)

 


Invitation tous azimuts…

Le Royaume de Dieu est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils…
Voilà ce qu'il disait…
Il est ce Dieu qui ne cesse d'inviter au banquet, au festin de son Royaume…, ce Dieu qui, par la bouche du prophète, parlait de 'viandes grasses, de vins capiteux, de viandes succulentes et de vins décantés…', préparés pour son peuple (Is 25, 6)…
Il est ce Dieu qui fait la noce avec l'humanité…

Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce…
Voici que le roi invite à la noce.
Oui, mais les invités refusent de venir, trop occupés d'eux-mêmes, de leurs propres affaires et de leurs intérêts.
L'un alla à son champ et l'autre à son commerce…, mal à l'aise dans une noce.
Alors le roi dit à ses serviteurs :
'Allez sur les routes, invitez à la noce tous ceux que vous croiserez',
et la salle se remplit de convives comme jamais on n'avait pu en voir à des noces royales : des boiteux, des lépreux, des mendiants et des pauvres…, ceux qu'on n'invitait pas, qu'on évitait plutôt, ceux que les pharisiens appelaient des pécheurs, ceux et celles aussi qui n'étaient pas en règle, qui n'étaient pas aimables…

Il vit un homme qui ne portait pas l'habit de noce…, Jetez le dehors…
On comprend bien que l'habit est un symbole : le vêtement représente le cœur de l'invité. Oui, c'est symbolique, parce qu'en général, on se change avant d'aller répondre à une invitation, non ?...
L'homme incriminé, lui, refuse tout changement ; il refuse même de s'en expliquer : il reste muet devant le roi qui le questionne, incapable d'entrer en relation, incapable en somme d'adapter sa conduite à l'appel reçu, incapable de se convertir, de s'ouvrir à la joie de Dieu…
C'est cela qui le condamne, pas sa conduite passée…
Ne dit-on pas qu'il ne suffit pas d'être appelé pour être élu !...
Il faut en effet une vraie réponse, personnelle, qui nous fait changer le cœur :
Il faut savoir changer et se changer !...