(26-27 juin 2021 - 13e dimanche T.O. B)

 


Dieu ne se réjouit pas de la mort de quelqu'un...

Arrive un chef de synagogue…
La foule était nombreuse, là-bas sur l'autre rive…
Et voilà que survient un chef de synagogue. Il s'appelle Jaïre.
Sa fille est à la mort et elle n'a que douze ans.
Le père tombe à genoux et il appelle au secours.
Et voilà que tout passe au second plan, la foule, l'enseignement, le sermon…
Un enfant va mourir, et pour Jésus, il n'y a pas de temps à perdre.

Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée…
Et voilà qu'une femme, dans la foule, touche son vêtement.
Elle aussi a besoin de lui.
Les médecins n'ont rien pu et elle a dépensé tout ce qu'elle avait…
Seul Jésus la sauverait, mais il est submergé et était pressé.
Alors elle se contente de toucher son vêtement et la voilà guérie.
Lui s'arrête, se retourne.
'Il ne faut pas traîner', dirait le père de l'enfant, et les conseillers qui aiment les programmes et l'efficacité.
C'est ainsi qu'il arrive souvent que l'entourage des grands, même dans notre Eglise, les empêche d'agir et qu'il leur fasse écran.
Mais lui, il a senti qu'on a besoin de lui et il prend tout son temps…

Ta fille vient de mourir…
Puis il reprend la route.
L'enfant est déjà morte mais il leur dit qu'elle dort, même si on se moque de lui.
Pour lui, l'important n'est pas de faire un miracle, ni d'avoir du succès, ni de convertir les gens mais de donner la vie à qui la lui demande.
Et quand la fille se lève et que tout le monde le regarde, complètement bouleversé, rempli d'admiration, c'est encore lui qui dit :
'Ce n'est pas moi, c'est elle qu'il faut regarder. Donnez-lui à manger'.
Car pour Jésus, il n'y a qu'un temps qui peut compter vraiment, et c'est le temps d'aimer.