(31/07 - 01/08/2021 - 18e dimanche T.O. B)

 


Besoin, faim et soif de Dieu ?…

Parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés…
C'est parce que je vous ai donné à manger que vous me cherchez, a-t-Il dit…
Car nous sommes à la recherche d'un Dieu qui satisferait nos appétits les plus fous et comblerait nos manques, qui ferait tomber la pluie où nous voulons qu'elle tombe et briller le soleil où nous le souhaitons, comme s'il nous suffirait d'ouvrir la bouche pour qu'y tombe la manne !...
Et nous rêvons d'un monde où nous serions tellement comblés et heureux… ;
nous rêvons d'un Dieu qui serait si évident qu'on pourrait se passer et du monde et de l'homme…

La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac…
Lui, Il leur avait échappé.
Car Dieu n'est pas à prendre comme une certitude qui nous dispenserait de le chercher encore.
Dieu, personne ne peut mettre la main dessus, ni les puissants de ce monde, ni les croyants ni les incroyants, ni le pape ni les évêques…
Nul n'en a l'apanage, ni groupement, ni parti, ni religion, ni Eglise…
Dieu, à peine a-t-on cru le saisir, l'arrêter, en prendre possession, que déjà il est loin.
Il est l'insaisissable.

Moi, je suis le pain de la vie…
Autrement, il leur a dit :
" Je suis le pain vivant… ",
le pain pour ceux qui le cherchent, qui marchent, non pour ceux qui s'arrêtent… ;
le pain que l'on partage, non le pain que l'on garde ;
le pain pour ceux qui cherchent, non pour ceux qui possèdent ;
le pain qui n'est le bien d'aucune autorité,
le pain qui n'appartient à personne sauf à Dieu.
Alors, pourrions-nous encore avoir faim de ce pain-là, si notre seul souhait est d'être toujours comblé et de ne plus avoir faim de rien ni de personne ?...