(25-26/05/2022 - 6e Ascension du Seigneur C)

 


Il est monté au ciel…

- Ce n'est pas une fête facile, cette fête de l'Ascension…
- Et pourtant, on la mentionne chaque fois qu'on récite le " credo " : " il est monté aux cieux, il est assis à la droite du Père "
- Oui, mais justement, cela veut dire quoi, " monter " ?, " être assis " ?
- On a un peu de mal aujourd'hui avec ces images, c'est sûr. Il faut bien comprendre que ce ciel, ou ces cieux, où monte Jésus, c'est l'intimité de Dieu. Ce n'est pas un lieu extra-terrestre ou supra-terrestre, c'est la rencontre intime de Dieu et de l'homme.
- Le ciel, ce n'est pas Dieu seul ?
- Non. Le ciel est l'avenir de l'homme !...
Et, déjà dans l'intimité de la Trinité, il y a un homme : Jésus !...
- En somme, Jésus est parti pour nous ouvrir la voie ?
- Oui, et il inaugure un nouveau mode de présence.
C'est un peu complexe : Avant, il était à côté de ses disciples, mais extérieur à eux ; maintenant, il est absent mais présent, intérieurement.
- Je sais cela, en théorie du moins…
- C'est le rôle de l'Esprit Saint.
Et c'est toute notre liberté qui est en jeu : le départ de Jésus a obligé ses apôtres à prendre des décisions.
L'Esprit les aidait certes, mais l'Esprit n'a jamais proposé de solutions toutes faites
- Donc l'Ascension, c'est une certitude que Jésus est présent avec nous quand nous œuvrons à une plus grande humanisation de notre terre.
- Ou à une plus grande divinisation de notre humanité, c'est un peu la même chose !...
C'est le temps de l'Eglise