L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
      Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
      Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
      Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
      L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
      L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
      Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
      L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »