X « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », L. ce qui se traduit :
X « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? »
     L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
     L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
     L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

     Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
     Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

     L. Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin,
et parmi elles, Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
     qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
et encore beaucoup d’autres,
qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
     Déjà il se faisait tard ;
or, comme c’était le jour de la Préparation,
qui précède le sabbat,
     Joseph d’Arimathie intervint.
C’était un homme influent, membre du Conseil,
et il attendait lui aussi le règne de Dieu.
Il eut l’audace d’aller chez Pilate
pour demander le corps de Jésus.
     Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ;
il fit appeler le centurion,
et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
     Sur le rapport du centurion,
il permit à Joseph de prendre le corps.
     Alors Joseph acheta un linceul,
il descendit Jésus de la croix,
l’enveloppa dans le linceul
et le déposa dans un tombeau
qui était creusé dans le roc.
Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.

     Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José,
observaient l’endroit où on l’avait mis.
– Acclamons la Parole de Dieu.