(21 et 22 octobre 2017 - 29ème dimanche A) |
Dieu et César Les pharisiens se concertèrent pour prendre Jésus en faute. Ces mots nous interpellent. Ils sont révélateurs de la duplicité qui peut se cacher au fond de notre cœur ! Les pharisiens veulent se débarrasser de toi, car tu déranges leur orgueil. Alors ils cherchent les meilleurs moyens, puis ils envoient " leurs disciples " : est-ce une lâcheté de leur part ou une fourberie de plus ? Ils n'hésitent pas à s'allier avec leurs ennemis, les partisans d'Hérode, pour mieux tendre leur piège… un piège d'où tu ne devrais pas t'en sortir. Quelle que soit ta réponse, tu déplairas : soit aux hérodiens, collaborateurs avec l'occupant romain, soit aux pharisiens, opposés à cet impôt infamant pour les Juifs. Que nous sommes ardents à faire le mal… quand l'intérêt, l'orgueil prennent possession de notre cœur ! Tu le feras remarquer un jour : L'homme met plus de soin pour ses affaires matérielles, humaines, que pour sa vie spirituelle (Lc 16,8). Apprends-nous, Seigneur à nous concerter… et aussi à savoir dépasser nos rivalités, nos oppositions, pour travailler ensemble à faire le bien. Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! A la méchanceté sournoise de tes inquisiteurs, tu as répondu avec clarté, et avec patience, en essayant de les éclairer… Encore un bête exemple, que tu nous donnes ! Donne-nous, Seigneur, ta douceur, ton désir d'apporter la lumière, le salut autour de nous…. sans nous laisser rebuter par la mauvaise foi et la sottise des gens ! César… Dieu… Il n'y a pas opposition entre eux. Nous sommes citoyens du ciel, enfants de Dieu certes, mais nous vivons sur terre, dans une société humaine dont nous faisons partie, où nous avons à nous engager, à servir, chacun à sa place, pour le bien de tous. Ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est l'un et l'autre… avec priorité à Dieu, bien sûr. César lui-même doit rester à ton service, Seigneur, et non prendre ta place. |