(25 et 26 novembre 2017 - Fête du Christ-Roi) |
Le Jugement universel ! Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire… Seigneur Jésus, tu aimais cette expression " Fils de l'homme ", Par elle, tu te mettais à notre niveau humain, homme comme nous ; Tu " as vécu notre condition d'homme en toute chose, excepté le péché… " Tu n'as jamais voulu être reconnu comme Roi… Cependant, dans cette parabole, tu revendiques toi-même ce titre ; et tu nous dévoiles aussi en quoi consiste ta royauté ; toi, le Fils de l'homme, tu siègeras sur un trône de gloire, tu seras Roi et juge de toute l'humanité. Le devoir d'un roi en Israël, c'était de veiller sur son peuple comme un berger prend soin de son troupeau. C'est ce que tu as fait, ce que tu continues de faire jusqu'à la fin du monde, car " tu es toujours vivant pour intercéder en notre faveur " (He 7,25). Tu veux guider toutes les nations vers le Père ; tu aimes tous les hommes, avec une préférence pour les plus petits, " les brebis les plus fragiles ". Tous, ils sont tes frères en l'humanité ; à tous tu offres de partager ta vie divine. Partager ta vie divine, c'est accueillir ton amour ; c'est élargir notre cœur aux dimensions du tien, avoir pour tous les hommes, quels qu'ils soient, le même regard que toi, voir en chacun le frère du Fils de l'homme. Alors le Roi dira… : ce que vous avez fait (ou pas fait) à l'un de ces petits, C'est à moi que vous l'avez fait (ou pas fait)… C'est sur cela que nous serons jugés ! Comme c'est clair ! Pourquoi l'oublions-nous si facilement pour revenir à ce que nous pouvons faire pour " gagner notre paradis " : nos " mérites ", nos prières, nos sacrifices, nos efforts ? Seigneur, détourne-moi de moi, pour te regarder, toi, et t'aimer, pour te découvrir dans tes frères, les hommes qui m'entourent, à commencer par ceux avec qui je vis et par ceux que tu me signales particulièrement… ceux que, instinctivement, je suis porté à éviter ! Seigneur Jésus, règne en mon cœur par ton amour… pour que je sois un instrument de ton règne dans tous les cœurs ! |
Méditation du père Pierre Duvillaret |