(9 et 10 décembre 2017 - 2ème dimanche d'Avent B) |
Commencement… Le début de l'Evangile de Marc nous renvoie au premier livre de la Bible. La Genèse s'ouvre par le même mot : Au commencement... Marc compare les deux événements. La première création a été abîmée par le péché. Une nouvelle création commence avec ta venue sur la terre, Jésus. L'homme a refusé l'Alliance, l'amour de son Créateur : tu viens prendre notre fragilité humaine pour mieux nous unir à ta divinité. Commencement de la Bonne Nouvelle… On a trop souvent traduit : Commencement de l'Evangile. On fait de cet " Evangile " un livre qui nous raconte ta vie, Seigneur. On oublie le sens du mot grec qui veut dire : Bonne Nouvelle. Il ne s'agit pas d'abord d'un livre, mais de Toi, Seigneur Jésus. Tu es cette Bonne Nouvelle, concrète, vivante : par toute ta vie, de ta naissance à ta mort, tu nous manifestes l'amour fidèle de Dieu : tu nous montres sa tendresse pour les pécheurs que nous sommes… Tu nous dis et nous redis que nous sommes toujours ses enfants… Augmente notre foi, Seigneur ! Que nous sachions découvrir ta présence, tes appels, ton amour, au-delà des mots du livre de l'Evangile. Voici que j'envoie mon messager devant toi… Jean Baptiste a proclamé cette Bonne Nouvelle à ceux qui venaient à lui. Il était la voix qui l'annonçait, mais il ne l'était pas lui-même. Aussi il te montre à eux. Il les dirige vers toi, sans les retenir près de lui. Tu nous appelles aujourd'hui au même témoignage. Fais de nous, Seigneur, tes messagers, à l'exemple de Jean-Baptiste. Que notre vie dise à tous la Bonne Nouvelle d'un Dieu qui est Amour ! Cette Bonne nouvelle se trouve dans le mystère eucharistique. Que nous sachions venir t'y rencontrer souvent, y puiser lumière et force. Que nous sachions y conduire les hommes de notre temps. Toi seul peux nous donner la vraie vie, le vrai bonheur. Celui qui me mange vivra par moi (Jn 6, 57). |
Méditation du père Pierre Duvillaret - La Bonne Nouvelle |