… Je suis venu sauver, et non condamner !... Les scribes et les pharisiens amènent à Jésus une femme… Ils se veulent les fidèles défenseurs de la loi de Moïse. Mais leur démarche n'est pas conforme à cette loi qui précisait : " Ils seront mis à mort, l'homme et la femme " (Lv 20,10). Pourquoi n'amènent-ils que la femme ? Ce n'est pas le souci de la gloire de Dieu qui les anime : Ils voulaient te mettre à l'épreuve afin de pouvoir t'accuser, Seigneur… La même tentation nous guette parfois, Seigneur !... Préserve-nous d'utiliser la parole de Dieu pour servir notre orgueil…, ou pour accuser les autres. Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol… Tu ne veux pas entendre dire du mal des autres. Si tu détestes le péché, tu aimes le pécheur. Ton attitude est claire : le péché ne t'intéresse pas ! Tu ne regardes pas la femme que l'on accuse… Tu ne regardes pas non plus ceux qui l'accusent méchamment. Tu veux leur bien à tous : à l'accusée et aux accusateurs. Ceux-ci ne comprennent pas… ou ne veulent pas comprendre ! Tu les mets alors devant leur conscience : Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre !... Rappelle-nous ces mots, Seigneur Jésus, lorsque nous sommes tentés de juger, de critiquer. Fais-nous partager ta miséricorde. Donne-nous ton regard pour voir les autres comme toi. Viens changer notre cœur pour nous aimer comme toi ! Va, désormais ne pèche plus ! Quelle joie pour la pauvre femme d'entendre ces mots ! Merci, Seigneur, pour tous les pardons reçus. Et donne-moi un cœur miséricordieux comme le tien, pour aider les autres, au lieu de les juger et de les condamner.