… L'Esprit en nous... Ils se trouvaient réunis tous ensemble… Et, ils avaient peur !… II leur est même arrivé de fermer, verrouiller les portes. Quand l'environnement se fait défavorable et hostile, quand les sociétés se permettent tout, quand elles ne craignent plus ni Dieu ni les lois de son Eglise, quand l'homme se veut libre de faire ce qu'il veut,… Alors, on se replie sur soi, on ferme portes et fenêtres contre la contagion, on resserre les boulons pour la sécurité, on crie ses certitudes pour garder le moral. Mais les portes sont fermées et personne n'entend. Soudain il vint du ciel un bruit… L'Esprit de la Pentecôte, n'a que faire des portes et des fenêtres fermées, ni des petits cénacles où l'on vit bien au chaud loin d'un monde qu'on condamne. L'Esprit souffle où il veut ; et son souffle fait grand bruit, comme un vent violent qui vous jette au grand air, comme une chaleur aussi et comme une lumière qui chasse enfin l'hiver de tous les rabat-joie pour faire naître un printemps de jeunesse et d'espoir. Et tout le monde entend. Ils furent tous remplis de l'Esprit Saint… Alors les verrous sautent et les apôtres sortent. Ivres de cet air frais qu'ils ne connaissaient pas. Et les voilà qui parlent, qui disent leur foi en un avenir meilleur, à la suite de Jésus, qui est ressuscité… Et on se réjouit de voir l'homme chercher à maîtriser sa vie, son présent, son futur, de voir sa lutte pour la paix et le bien-être, contre la maladie et l'injustice, pour son autonomie et pour sa liberté, prendre d'autres allures… Il n'a plus peur de dire les dangers, les écueils…, Mais il est aux côtés de celui qui entend vivre debout et libre… Et ce langage-là, tout le monde le comprend.