| … Il
est vraiment ressuscité…
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand
matin… C'était de grand matin. Il faisait encore sombre lorsque
Marie-Madeleine arrive près du tombeau. Et elle voit que la pierre a été enlevée.
Etonnement, stupeur !... On a enlevé le Seigneur !... Où a-ton pu le mettre
?... Et, pas le moindre soupçon d'une résurrection. Non, on l'a enlevé !...
Et il restera à jamais des points d'interrogation tout au long d'une histoire
de près de deux mille ans : Plusieurs diraient encore et tout simplement : on
a enlevé la pierre et emporté le corps.
Marie-Madeleine court prévenir
Simon-Pierre et le disciple que Jésus aimait… Et les voici qui se
mettent à courir, ensemble, vers le tombeau : pour voir si c'est bien vrai ; si
la pierre est roulée ; si le tombeau est vide… Et il y en a encore, aujourd'hui
comme hier, qui cherchent à y voir clair : Serait-il possible qu'il y ait une
autre vie ?...
Simon-Pierre arrive…, il entre dans le tombeau, et
il regarde le linceul resté là Arrivé, Simon-Pierre s'est penché et
a vu le linceul et le linge, et il est resté au questionnement, à se poser des
questions… Et il y a encore aussi les hommes et les femmes qui, depuis deux
mille ans, courent à la recherche de Dieu, à aller sa rencontre, et ils restent
à l'entrée d'un vide, d'une non-réponse de Dieu, scrutant le trou béant, butés
contre la pierre…
Il vit et il crut Et il y a l'autre disciple. Il
court plus vite que Pierre… A-t-il hâte de découvrir ce tombeau vide, de découvrir
ce qui s'est passé, de découvrir que son Maître n'est pas prisonnier du tombeau
?... Court-il en se disant : 'Et si c'était vrai!'? Il voit, et il a croit.
C'était lui, le disciple que Jésus aimait. Peut-être faut-il aimer pour
croire que la mort n'a pas le dernier mot. Et peut-être est-ce à nous, par
la foi, à l'annoncer ?
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