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Ce n'est pas une fête facile, cette fête de l'Ascension… |
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Et pourtant, on la mentionne chaque fois qu'on récite
le " credo " : " il est monté aux cieux, il est assis à la droite
du Père " |
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Oui, mais justement, cela veut dire quoi, " monter
" ?, " être assis " ? |
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On a un peu de mal aujourd'hui avec ces images, c'est
sûr. Il faut bien comprendre que ce ciel, ou ces cieux, où monte
Jésus, c'est l'intimité de Dieu. Ce n'est pas un lieu extra-terrestre
ou supra-terrestre, c'est la rencontre intime de Dieu et de l'homme. |
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Le ciel, ce n'est pas Dieu seul ? |
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Non. Le ciel est l'avenir de l'homme !...
Et, déjà dans l'intimité de la Trinité, il y a un homme : Jésus
!... |
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En somme, Jésus est parti pour nous ouvrir la voie
? |
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Oui, et il inaugure un nouveau mode de présence.
C'est un peu complexe : Avant, il était à côté de ses disciples,
mais extérieur à eux ; maintenant, il est absent mais présent, intérieurement.
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Je sais cela, en théorie du moins… |
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C'est le rôle de l'Esprit Saint.
Et c'est toute notre liberté qui est en jeu : le départ de Jésus
a obligé ses apôtres à prendre des décisions.
L'Esprit les aidait certes, mais l'Esprit n'a jamais proposé de
solutions toutes faites |
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Donc l'Ascension, c'est une certitude que Jésus est
présent avec nous quand nous œuvrons à une plus grande humanisation
de notre terre. |
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Ou à une plus grande divinisation de notre
humanité, c'est un peu la même chose !...
C'est le temps de l'Eglise |