(25ème dimanche du temps ordinaire — Année A ) |
… « Ton regard est-il mauvais parce que moi, je
suis bon. » » (Mt 20, 1-16)
Comment les ouvriers de la première heure, celles et ceux qui ont endurés le poids du jour et la chaleur, peuvent-ils avoir le même salaire que les derniers venus ? Dans un monde de compétition et de profit où chacun veut gagner toujours plus que les autres, la bonté et la générosité de Dieu sont suspectes. Il est choquant voire scandaleux d’ignorer simplement les efforts des uns par rapport aux autres. La parabole de l’ouvrier de la 11ème heure parle de la bonté de Dieu qui ne calcule pas en raison de nos mérites mais qui donne généreusement ses grâces. La grâce n’est jamais un dû ou une récompense. Elle est un don de Dieu à recevoir comme un cadeau.
Frère François Kabeya, ofm |